Autrefois des cultures maraîchères occupaient les sols du quartier du Maroc… et lui ont donné son nom. Quel plus bel emplacement en effet que ces étendues en bord de Marne pour faire pousser les récoltes ? L’eau infiltre les sols et jusque dans les années 1930 on n’ose construire d’habitations sur ces terrains souvent inondés par les crues hivernales.
Il reste de cette époque des pavillons entourés de beaux jardins auxquels sont venus s’ajouter de petits ensembles résidentiels. La Marne est toujours là et ses quais, notamment le quai Gallieni, sont chaque dimanche pris d’assaut par les promeneurs, cyclistes, et autres passionnés de rollers, libres de circuler sur la route fermée à la circulation automobile. Le quartier compte 5 000 foyers.