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La ville et ses quartiers

Chapô

Situé à 10km de Paris, la ville de Champigny offre un habitat diversifié dans le cadre exceptionnel d’une large boucle de la Marne.  De grands projets, comme l’arrivée de deux stations du métro Grand Paris Express ou la rénovation urbaine du Bois-l’Abbé.

Les quartiers qui composent la Ville de Champigny sont variés et se sont développés au fil des années. 

Ancres
  • Coeuilly
  • Village parisien
  • Le Bois l'Abbé
  • Les Mordacs
  • Le Plateau
  • Le Plant
  • Centre-ville - Côteaux
  • Quatre-Cités / Simonettes
  • Le Tremblay
  • Polangis
  • Maroc
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Coeuilly
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Coeuilly, quartier situé sur le haut de Champigny, a longtemps vécu comme un hameau, avec ses quelques maisons et ses fermes lovées autour de son château (aujourd’hui boulevard du château en face du centre Gérard-Philipe). 

À l’origine tourné vers l’agriculture, plus particulièrement l'élevage et le blé, le quartier devient à la fin du XIXe siècle un lieu privilégié de villégiature pour des Parisiens aisés. L’organisation des rues, en étoile autour de la place de la Résistance, est issue du tracé des allées du parc du château de Coeuilly. Celui-ci date du XVIe siècle et appartenait autrefois à la famille Bochart. Il est aujourd’hui divisé en plusieurs logements. Le reste du quartier ne se lotit de pavillons qu’à partir de 1905 le long des anciennes allées du parc et des bois du château, dont les propriétaires ont progressivement dû vendre leurs terres.

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Village parisien
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Situé entre Coeuilly et le Plateau, le village parisien doit son nom à celui qu’avait attribué pour la vente le promoteur à la parcelle de terrain achetée au début du XXe siècle. A cette époque les lotisseurs ne se cherchaient pas de la construction : ils découpaient les parcelles individuellement aux particuliers. Proche de la gare de Villiers-sur-Marne, le promoteur visait principalement une clientèle de petits employés parisiens qui cherchaient des terrains pour y construire leur petite maison, très simple, de week-end.

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Le Bois l'Abbé
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Ce quartier, à l’extrême est de la ville, est un bois parsemé de petites mares jusqu’à la seconde guerre mondiale. Il appartenait à l’Abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, puissant propriétaire terrien jusqu’à la Révolution française, d’où son nom de Bois l’abbé. Il est quasiment entièrement déboisé pendant la seconde guerre par les habitants alentour qui, à cause des réquisitions allemandes, n’ont plus de charbon pour se chauffer. Dans les années 60, l’OPHLM (Office public d'Habitations à loyer modéré) Paris y construit le grand ensemble: 2500 logements côté Champigny, que nous connaissons aujourd’hui, pour y loger les familles nombreuses d’après-guerre. Ce phénomène se produit dans toute la banlieue. Le quartier est une des zones de l’ANRU. Il abrite aujourd’hui près de 3 000 foyers et 9 000 personnes.

La Maison pour tous Joséphine-Baker née en 2009 est un élément central de la place Rodin et du quartier tout entier. Conviviale, chaleureuse, accueillante, elle est à l’image de ce que veulent les habitants pour leur quartier. 

Projet ANRU Bois l'Abbé

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Les Mordacs
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L’étymologie de  "Mordacs" nous indique une zone humide et, en effet, de nombreux rûs s’y déversent, rendant la zone peu propice à l’habitat. Le lieu s’apparente à une lande, avec quelques petites mares et quelques cultures céréalières. Les besoins immenses en logement dans les années 60 poussent l’OPHLM (Office public d'habitations à loyer modéré) de Champigny (future Campinoise puis IDF Habitat) et celui de Paris à assainir la zone pour y construire le grand ensemble, rénové il y a peu.

Afin d'adapter les équipements aux  besoins des habitants, la ville et ses partenaires ont signé en 2006 une convention avec l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine). 
Travaux de réhabilitation et démolitions-reconstructions ont permis de créer un coeur de quartier dynamique autour du nouveau centre commercial, et de la Maison pour tous Youri-Gagarine, à la fois centre social (habilité par la Caisse d'allocations familiales) et culturel. Le quartier des Mordacs offre désormais un cadre de vie plus agréable et animé à ses habitants. Des programmes d'accession à la propriété ont été réalisés pour achever ces transformations.

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Le Plateau
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Entre le centre et les coteaux au sud , les quartiers du Tremblay et du Plant qui se développent avec l’arrivée du Chemin de fer à l’ouest et le hameau de Coeuilly à l’est, le Plateau forme une zone de grandes cultures céréalières émaillées de petits bois et presque dépourvue d’habitations jusqu’aux années 50. Avec les aménagements routiers et ferroviaires projetés alors par l’Etat, la zone devient inconstructibles et les cultures disparaissent. Un bidonville commence alors à s’y former avec l’arrivée de milliers de travailleurs portugais qui y louent de misérables baraques. En savoir plus sur l'histoire du bidonville L’un des plus importants bidonvilles portugais implantés en France a laissé la place à de petits ensembles de logements collectifs ainsi qu’à un parc de plus de 20 hectares. Le quartier ne sera finalement aménagé tel que nous le connaissons aujourd’hui que dans les années 80. C’est également le point de départ d’une liaison verte qui permet de rejoindre les bords de Marne en passant par les coteaux de Champigny.
A l’est du quartier, les parcs d’activités des Grands Godets et du Marché Rollay accueillent plus de 150 entreprises à eux deux. En savoir plus sur les parcs d'activités campinois

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Le Plant
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Le quartier est ainsi dénommé car il comportait de nombreuses plantations d’arbres. Il constitue la première zone de développement pavillonnaire en dehors du centre-Côteaux et de Coeuilly . Ce développement intervient à partir de 1876 à l’ouverture de la Gare du Plant, aujourd’hui disparue, à hauteur du passage à niveau avenue Gabriel-Péri. Cette gare se situait sur la ligne de raccordement entre la ligne Paris est-Belfort (actuel RER E) et la ligne Bastille-Brie-Comte Robert (actuel RER A). Elle aura été la seule gare véritablement située sur le territoire... avant l'arrivée du futur métro Grand Paris Express !

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Centre-ville - Côteaux
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Située à quelques kilomètres au sud est de Paris, la ville de Champigny s’inscrit dans une des boucles de la Marne depuis la préhistoire. En attestent les restes archéologiques qu’on y a retrouvé. C’est donc tout naturellement qu’on trouve dans ce quartier les éléments architecturaux les plus anciens, comme l’église Saint-Saturnin (XII-XIIe siècle). Profitant d’un emplacement charmant, le village de vignerons et d'agriculteurs devient à l’aube du XXe siècle une destination de villégiature avec ses nombreux restaurants et guinguettes. L’évolution démographique de la région Ile-de-France, après la Seconde Guerre mondiale et le développement des routes, a transformé le centre en profondeur. Dernière évolution : l’habitat, à majorité collective au milieu du quartier, devient pavillonnaire à sa périphérie. 

Les Côteaux, quant à eux, héritent d'un passé horticole et surtout viticole qui a dessiné des terrains en longueur, devenus aujourd’hui de beaux jardins surplombant la Marne. Un secteur qui a conservé son caractère végétal, agrémenté par les sentes qui descendent vers la rivière, souvenirs des anciennes voies rurales. Les grandes propriétés qui dominent ce quartier témoignent de l’époque où Champigny était un lieu de villégiature recherché par la bourgeoisie parisienne.

L’arrivée du métro ainsi que la mise en œuvre d’un nouveau projet pour le Cœur de ville, comportant un programme écologique, culturel et commercial, poursuivront cette transformation.

 

Projet Le centre vit ! 

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Quatre-Cités / Simonettes
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La partie nord du territoire de la ville sera urbanisée seulement à partir des années 30 pour les cités-jardins, les années 60 pour les Boullereaux, dans la lignée des grands ensembles, et très récemment pour les Simonettes. En effet, à la limite de Bry-sur-Marne et Villiers, on trouve des grandes cultures et des prairies jusqu’après la seconde guerre mondiale La construction des Cités-jardins se fait plus tôt, sous l’impulsion d’Albert Thomas et Henri Sellier, ce dernier dirigeant l’Office public des Habitations à Bon Marché de la Seine. Il s’agit d’un projet d’avant-garde, mettant à disposition des plus modestes des logements sains et dotés de commodités très modernes pour l’époque. De l’autre côté de l’avenue de la République, plus près du Centre-ville, sont édifiées par l’OPHLM les Cités blanches en 1954, sur l’ancien emplacement d’un terrain militaire jouxtant la Gare du Plant, aujourd’hui disparue et qui servait aux exercices d’embarquement et de débarquement. 

Le quartier est aujourd'hui principalement composé d’ensembles d’habitat collectif : les Boullereaux, la Cité-Blanche (ou la cité du Plant), la Cité-Rouge (cité Prairial) et la Cité-jardins.
La Cité-Jardins, édifiée dans les années 1930, conjugue petits ensembles d’habitat collectif et maisons individuelles assorties d’un jardin. Elle a longtemps hébergé les logements de la Garde Républicaine, aujourd’hui rénovés et proposés en partie à l’accession à la propriété.

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Le Tremblay
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Au 19e siècle, la zone est occupée principalement  par un château et son parc, ayant appartenu à Jean-Denis Destors, maire de Champigny entre 1840 et 1847, et par le lieu-dit Pré aux vaches, vaste étendue herbeuse située en bord de Marne où les Campinois aimaient pique-niquer, aujourd’hui recouverte par l’A4. La Société des Sports de France construit, en lieu et place du Château et de son domaine, en 1906, un très bel Hippodrome Art nouveau, qui déménagera à Vincennes dans les années 60. Sa présence entraînera la construction de belles demeures que nous voyons toujours aujourd’hui à ses abords. Le parc interdépartemental du Tremblay est quant à lui finalisé dans les années 80.

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Polangis
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Le quartier se répartit sur les communes de Joinville-le-Pont et Champigny-sur-Marne. Sa dénomination vient en fait de son château, le Château de Poulangis. Sous l’Ancien régime, le domaine appartenait aux moines de l’Abbaye de Saint-Maur. A la Révolution, la zone dite de la Branche du Pont obtient son indépendance mais ne sera dénommée officiellement Joinville-le-Pont qu’en 1831. Progressivement loti, le quartier se répartit donc entre les deux communes. La délimitation n’étant pas toujours respectée par les constructeurs, certains propriétaires se retrouvent avec la cuisine à Joinville et le salon à Champigny ! La situation se réglera en 1893 avec une nouvelle délimitation décidée d’un commun accord.

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Maroc
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Comme les Mordacs l’appellation Maroc est à rapprocher de "marécages", "maraîchers". La zone était souvent noyée par la crue de la Marne jusqu’à l’avenue Diderot. Jusqu'aux années 30, on n’ose construire d’habitations sur ces terrains souvent inondés par les crues hivernales. Il reste de cette époque des pavillons entourés de beaux jardins auxquels sont venus s’ajouter de petits ensembles résidentiels. La Marne est toujours là et ses quais, notamment le quai Gallieni, sont chaque dimanche pris d’assaut par les promeneurs, cyclistes, et autres passionnés de rollers, libres de circuler sur la route fermée à la circulation automobile. 

Dans cette zone, on remarque d’ailleurs de nombreuses parcelles étroites et longues qui sont placées perpendiculairement à la rivière, de sorte à laisser l’eau y pénétrer et en ressortir facilement. Les champs des maraîchers disparaîtront progressivement, remplacés par de l’habitat collectif et individuel à partir des années 60. L’activité industrielle perdurera un peu plus longtemps au Rotin, avenue de Verdun, jusqu’aux années 80 avec la reconversion du lieu. En effet, longtemps utilisé dans diverses fabrications, le rotin sera progressivement supplanté par le plastique. C’est également dans ce quartier que l’on trouvait la Plage, lieu où de nombreux Campinois ont appris à nager pendant des décennies. Depuis les années 70, celle-ci abrite la base nautique de la ville.