Le 25 septembre, c’est le grand retour de Cour&Jardin ! Rendez-vous de la rentrée culturelle, il rassemble, dans le quartier du Maroc, des talents venus de tous horizons, associations, groupes amateurs et compagnies professionnelles confirmées : association Acte 0, Art’Murs, Chœur Les Migrateurs, compagnie Quatre Parallèles… Parmi eux, nous en avons rencontré trois, tous ravis de retrouver le plaisir du spectacle au plus près des habitants !
Compagnie Benoit Charpe
Pour le circassien professionnel Benoit Charpe, c’est la première participation à Cour&Jardin. « On a été repéré par Francisca Fontaine, chargée de médiation et vie associative pour le service spectacle vivant, au cours d’un autre festival, celui de Chalon dans la rue en 2018, relate Marion Collomp, chargée de production de la compagnie. « Les Zèles d’Obus » c’est le spectaculaire dans la rue ! Les grands comme les petits sont ébahis et vibrent ! » Entrez dans le peloton, en restant dans la roue du monocycle sur trampoline de Benoit Charpe !
Les Voisins musiciens
« C’est le nom que nous avons donné au groupe formé avec quatre personnes de notre collectif de voisins de la rue Guy-Moquet pendant le premier confinement », s’enthousiasme Juliette Rivens installée à Champigny depuis 2016. Thomas Cassis, pianiste professionnel, actuellement dans le groupe Les Coquettes, a composé une œuvre en quatre actes sur la pandémie, répétée et jouée collectivement par Antoine, Agata, Juliette et Anne-Marie, soit deux flûtistes, un trompettiste et une contrebassiste. Juliette Rivens, une des flûtistes, ajoute : « on a hâte de faire entendre nos compositions ; en en parlant au directeur des théâtres de Champigny, rencontré lors Bulles Culturelles en mai dernier, rendez-vous était pris ! »
Les Poètes urbains
« Bilal Lester de l’association Les Poètes urbains anime des ateliers de slam au centre Jean-Vilar pour les collégiens tout au long de l’année. Cour&Jardin sera l’aboutissement de leur travail commun », présente Francisca Fontaine. « J’ai un lien particulier avec Champigny : j’y ai d’abord lancé le premier concours intercollèges de poésie urbaine, La dynamique des mots, en 2017 » entonne Bilal, cet artiste touche-à-tout de 48 ans. A ses débuts, il danse dans une compagnie hip hop, et se produit avec MC Solaar ou NTM, puis rencontre le groupe Alpha Blondy, en 2005, pour qui il arrange des tubes… Des années après, naît Les Poètes urbains, association parrainée par le comédien François-Xavier Demaison et le journaliste Harry Roselmack. « Je suis un artiste engagé. J’ai notamment composé une chanson « Pour le meilleur et pour le pire » sur les violences faites aux femmes. Cet engagement est présent dans mon travail avec les élèves, je leur apprends à écrire, slamer. L’objectif est de les intéresser de manière ludique à la langue française, et je suis toujours surpris par la richesse de leur composition ! ». Le 25, place à « Si la vie est une musique, alors… », titre de la représentation !
@lesterbilalofficiel
Lire aussi l’article p13 dans le magazine de septembre 2021