La mobilisation se poursuit, après la remise de plus de 3700 pétitions au Premier ministre mercredi 14 février.
Les rendez-vous en mars
En mars, de nouvelles rencontres sont proposées, dans l'attente d'un nouveau rendez-vous avec le Premier ministre :
- Lundi 12 mars à partir de 15h45, devant le groupe scolaire Jacques-Solomon
- Jeudi 15 mars à partir de 15h45, devant le groupe scolaire Marcel-Cachin
- Vendredi 16 mars à partir de 15h45, devant le groupe scolaire Albert-Thomas
- Vendredi 16 mars à partir de 10h30, sur le marché du Centre ville
- Samedi 17 mars à partir de 10h30, sur le marché du Bois l’Abbé
- Lundi 19 mars à partir de 15h45, devant le groupe scolaire Joliot-Curie
- Vendredi 23 mars à partir de 15h45, devant le groupe scolaire Henri-Bassis
- Lundi 26 mars à partir de 15h45, devant le groupe scolaire Jacques-Decour
Après les réductions budgétaires déjà considérables de ces dernières années, les nouveaux plans d’économies imposés par le gouvernement représentent 17 millions d’euros pour Champigny en quatre ans. Cette réduction annoncée en 2017 s’ajoute au gel des emplois aidés, indispensables aux associations et aux services publics, et à la forte diminution des crédits alloués aux initiatives des quartiers prioritaires (la fameuse « politique de la ville »), survenus l’un comme l’autre durant l’été 2017.
Pratiquement, ce sont des services publics communaux essentiels pour les enfants, les jeunes, les familles, les retraités qui sont remis en cause. Des services qui permettent de mieux vivre, de corriger les inégalités. Des actions pour lesquelles les Campinois s’étaient prononcés en 2014, qui concourent à faire de Champigny une ville pour tous, humaine et solidaire. Cette situation a déjà des conséquences : report de recrutements et de travaux, resserrement des subventions municipales… Elle ne peut pas rester l’affaire des seuls élus, ni de celles et ceux qui mettent en œuvre le service public au quotidien. Elle appelle une réaction forte de toutes et de tous.
Pendant deux mois, de mi-octobre à mi-décembre 2017, les élus sont allés à rencontre des Campinois, sur les marchés, en pied d’immeuble, pour dialoguer sur les conséquences de ces réductions budgétaires. Durant ces huit semaines et jusqu'à mi-février, ce sont en tout plus de 3700 personnes qui ont exprimé leur désaccord en signant la pétition, qui a été apportée au Premier ministre le 14 février lors d’un grand rassemblement.
La manière dont a été reçue la délégation Campinoise --sur un trottoir et par un conseiller-- appelle de nouvelles mobilisations dans les semaines et mois à venir. La municipalité a toutefois reçu l'assurance d'un nouveau rendez-vous, et appelle les Campinois à continuer à signer la pétition.
Images D.Rullier