Février 1871, les Campinois reviennent chez eux. Commence alors une cohabitation forcée de plusieurs mois avec l’ennemi. Une correspondance entre le commandant de place allemand Bechtold et le maire de l’époque, Antoine Prévost-Rousseau, relate ce quotidien.
Parmi les points abordés : les affaires de mœurs impliquant des officiers prussiens, la demande de vigilance concernant la salubrité dans les maisons et dans les rues… En juillet 1871, le commandant de place annonce la fin de la surveillance de la presse de la part des autorités allemandes qui était jusque-là en vigueur. En revanche, il rappelle que les annonces au tambour et les affiches de nature politique doivent être munies d’un visa qu’il aura octroyé. Le 20 septembre 1871, l’occupation prend fin.
Lettre du commandant de place Bechtold au maire Prévost-Rousseau, datant du 19 juillet 1871