À l’occasion du lancement du plan propreté, rencontre avec Carlos Ramos, cantonnier sur le secteur des Quatre-Cités. Il nous parle de son travail au quotidien, des incivilités… Un appel au bon sens citoyen.
En quoi consiste votre mission au quotidien ?
Avec mon équipe, je suis chargé de l’entretien, du nettoyage et de l’embellissement de l’espace public -voirie, places, espaces verts…- du secteur. C’est un métier difficile, on est dehors par tous les temps. Pour tenir, il faut une bonne force physique mais aussi mentale. Car tous les jours, c’est pareil : on nettoie et quelques heures après, c’est à nouveau sale.
Que constatez-vous sur le terrain ?
D’année en année, les comportements se dégradent. Les gens abandonnent tout et n’importe quoi sur l’espace public, sans réfléchir aux conséquences sur leur environnement et parfois même au danger. Ils n’utilisent pas les poubelles, ne respectent pas les jours et horaires de sorties des encombrants, ne ramassent pas les déjections de leur chien… Et tout le monde est concerné : particuliers comme entreprises ou bailleurs.
Quelle est votre réaction face aux incivilités ?
Je suis indigné. Quand ça se passe sous mes yeux, j’essaie d’expliquer à la personne qu’elle ne doit pas agir comme ça, que c’est sa qualité de vie, celle de ses enfants, qu’elle abime. Chacun doit prendre conscience qu’il est un maillon essentiel. Vivre dans une ville propre, c’est quand même bien plus agréable. J’en appelle au bon sens des gens.
Propos reccueillis par Sandrine Becker. Images Didier Rullier.
Plus d’information sur le plan propreté dans les magazines Champigny notre ville d’avril et de mai 2017.