À l’occasion des Arts en cœur de ville, du 22 au 25 juin, rencontre avec Oakoak. Cet artiste urbain original et anonyme pourrait bien vous donner le sourire à chaque coin de rue… Ouvrez l’œil !
En quoi consiste votre « street art » ?
Enfant, je n’étais pas très créatif mais j’avais de l’imagination. Aujourd’hui, je puise mon inspiration dans l’environnement urbain, varié et différent d’une ville à l’autre. Je joue des imperfections des éléments urbains pour leur donner un autre sens, rendre le monde extérieur plus amusant à regarder. Pour ça, j’utilise des références de mon enfance issues de la culture geek, et des installations d’objets, des collages, des dessins…
Après Bangkok ou Paris, vous êtes aujourd’hui en résidence à Champigny…
Fan de voyage, d’architecture et d’urbanisme, je pratique incognito le street art un peu partout dans le monde. Chaque ville a sa propre identité, ses codes, ses défauts. J’y puise à chaque fois une nouvelle forme d’inspiration.
À Champigny, la municipalité m’a proposé plusieurs cartes blanches pour réaliser un parcours artistique et patrimonial, à l’occasion des Arts en cœur de ville. J’ai commencé par m’y promener virtuellement puis je suis venu sur place pour repérer les lieux intéressants.
Quels éléments avez-vous choisi de détourner ?
J’ai travaillé sur un certain nombre d’espaces et d’éléments particuliers, comme une lance à incendie, une fissure dans un mur et une colonne Morris, avec toujours cette même envie : faire rire, émerveiller, divertir. Mais je n’en dis pas plus. Je laisse aux Campinois-es le plaisir d’être surpris par ces œuvres éphémères et pérennes, au gré de leurs déplacements en centre-ville.
Propos reccueillis par Sandrine Becker. Images CS.
Plus d’information sur l’événement dans le magazine municipal de juin, et sur champigny94.fr.